Phi-Santé, conscient de la nécessité de
lutter contre la désertification médicale,
soutient les collectivités dans la mise en œuvre de leur projet santé par le recrutement de médecins
généralistes ou spécialistes, professionnels du paramédical et pharmaciens.
C’est pourquoi Phi-RH a créé sa nouvelle filiale : Med’In France.
Notre ambition étant de proposer une approche alternative, à la fois personnalisée et pérenne,
pour lutter avec vous contre les déserts médicaux.
Il n’existe pas de définition univoque d’un désert médical.
L’expression désigne toutes les zones où l’offre de soin est insuffisante pour répondre aux besoins de la population.
La France compte 334 médecins pour 100000 habitants.
Le Ministère de la Santé considère qu’un territoire est un désert médical quand la densité de médecins par rapport à la population est de 30 % inférieure à cette moyenne.
Donc, quand une zone compte moins de 220 médecins pour 100000 habitants.
Mais les chiffres ne font pas tout : il convient également de tenir compte de l’âge de la population et de son besoin d’offre de soin.
Un autre élément est déterminant pour établir une pénurie d’offre de soin : les spécialités.
Globalement, la France ne manque pas de médecins généralistes, même si une tendance à la baisse est enregistrée ces dernières années.
En revanche, notre pays souffre d’un manque préoccupant de gynécologues et ophtalmologistes.
Le journal Le Monde a établi une carte des déserts médicaux qui permet de se rendre compte que ceux-ci sont surtout situés en zones rurale et périurbaine, et particulièrement dans le Nord du pays.
Lire l'article du Monde
L’offre de soin peut énormément varier d’un territoire à l’autre.
Paris compte 798 médecins pour 100000 habitants quand le département de l’Eure en compte seulement 180.
Les espaces les plus gravement touchés sont le grand Bassin parisien, le cœur du Massif central (Aubrac, Margeride…), le Jura et les Vosges, le Bocage vendéen et la Guyane.
Si on se focalise exclusivement sur les médecins généralistes, on s’aperçoit que les données restent sensiblement les mêmes, comme l’a démontré le CGET (Commissariat général à l’égalité des territoires).
Lire la document du CGET